Road to Vostok est un jeu de tir solo hardcore qui rappelle un peu Stalker. Je l’ai enfin essayé et je ne voulais plus m’arrêter.
Quoi, il est déjà 2 heures ? Bon, encore un petit peu ! Ce qui ne devait être pour moi qu’une petite soirée avec quelques démos du Steam Next Fest a complètement dérapé. Et tout cela à cause d’un jeu de tir solo appelé Road to Vostok. À ma grande surprise, il m’a tellement captivé que je ne voulais plus m’arrêter de jouer. Pourquoi ? Laissez-moi vous expliquer.
Qu’est-ce que Road to Vostok ?
Ce jeu a attiré mon attention en raison de certaines similitudes avec Stalker. Il y a tout d’abord le graphisme délavé, combiné à des paysages d’inspiration est-européenne et des fusils d’assaut AK. Road to Vostok ne se déroule cependant pas en Ukraine, mais à la frontière finno-russe. Selon le développeur, je me retrouve dans un monde post-apocalyptique non défini, ce qui explique les villages abandonnés et les bandits maraudeurs.
Post-apocalypse ? Ambiance Stalker ? Je suis partant ! Je lance donc la démo gratuite et choisis le niveau de difficulté facile
. Facile entre guillemets, car même dans ce cas, Road to Vostok n’est pas un jeu facile. Au moins, je commence mon voyage dans un abri sûr et on me remet une arme aléatoire.
Tutoriel, carte, réticule ? Il n’y a rien de tout cela ici. Si je trouve une nouvelle arme, j’ai d’abord besoin d’un chargeur adapté et des munitions appropriées pour pouvoir tirer.
Je dois ensuite recharger les chargeurs vides à la main dans mon inventaire si je veux les réutiliser. Et bien sûr, je dois boire et manger à la manière d’un survivant. Mais je suis déjà habitué à ce genre de choses grâce à DayZ et à d’autres jeux de tir qui se veulent réalistes, et je commence donc ma première excursion avec optimisme.
Je suis accueilli par un paysage dominé par les conifères, dont la saturation a été complètement réduite. Tout semble gris et sombre, mais cela correspond parfaitement au décor.
À part le hurlement du vent, tout est parfaitement calme, personne ne semble plus vivre dans ces cabanes délabrées. Je commence donc par faire ce que tout joueur sensé ferait : je fouille chaque recoin à la recherche d’un butin et ramasse tout ce qui me tombe sous la main. Mais soudain, un bruit assourdissant retentit : une balle siffle juste à côté de mon oreille. Je n’ai aucune idée d’où vient le tir et je cours me mettre à l’abri, pris de panique.
Après m’être accroupi derrière une voiture pendant quelques secondes, j’ose sortir, repère le tireur et l’élimine d’un ou deux coups. Heureusement, il ne m’a pas touché. Après cette rencontre, je suis beaucoup plus prudent : je cherche toujours le prochain abri, j’observe attentivement mon environnement et je guette les ennemis.
En parallèle, j’accumule de plus en plus de butin : une guitare, divers livres, des jeux de société, des gants, des boîtes de conserve de petits pois, un fusil d’assaut et divers chargeurs pour différentes armes. Road to Vostok ne lésine pas sur le butin, mais menace aussi de mort.
Car une demi-heure plus tard, un bandit me surprend et je tombe à terre. Tout ce qui se trouvait dans mon inventaire a disparu et je dois tout recommencer depuis le début. Cependant, je peux à tout moment stocker mon butin en toute sécurité dans mon logement ou l’échanger contre des objets de valeur chez des marchands.
Mais pourquoi tout cela ? Road to Vostok ne propose pas de missions scénarisées ni d’objectif précis. Je me bats pour survivre et progresser petit à petit vers des cartes plus difficiles. Chez les marchands, j’achète des meubles pour mon refuge et je livre des objets spéciaux afin d’être récompensé par des armes et de l’équipement.
Dans la zone de fin de jeu Vostok, on trouve des armes et des équipements particulièrement puissants, mais à un prix élevé : si je meurs ici, je perds non seulement mon inventaire, mais aussi tout mon personnage et je dois tout recommencer depuis le début. De plus, des adversaires plus puissants m’attendent ici, qui peuvent même demander un soutien aérien.
La date de sortie du jeu n’est pas encore connue. Road to Vostok est développé par un seul développeur finlandais. Mais la plupart des points de la feuille de route ont déjà été cochés. Actuellement, il reste encore quelques cartes à terminer et le jeu doit être testé de manière plus approfondie. Le jeu de tir finira par être disponible en accès anticipé sur Steam.
Mais les bases sont déjà prometteuses : Road to Vostok n’a certes pas de graphismes époustouflants, mais il offre un gameplay solide, des adversaires IA relativement intelligents et une bande-son atmosphérique. La difficulté élevée et le risque de tout perdre obligent à adopter une approche tactique et font battre mon cœur à chaque combat.
Conclusion de la rédaction
Les jeux de tir d’extraction ne sont vraiment pas mon truc. Le fait de pouvoir tout perdre en un instant me rebute plutôt dans les jeux. Pourtant, je m’amuse beaucoup avec Road to Vostok. L’atmosphère sombre, la tension constante et les combats courts mais intenses créent un véritable engouement. Le fait de trouver régulièrement des butins précieux me motive encore plus.
Dans mon refuge, j’ai déjà rempli toutes les armoires et toutes les étagères d’objets et je pars sans cesse à la découverte de nouveaux horizons. Je suis impatient de voir sur quelles cartes et quels adversaires le développeur travaille encore. Car bien sûr, je finirai par me lasser de mon village et des bandits qui se ressemblent tous.
Reste à voir si Road to Vostok, sans objectif clair, restera motivant à long terme après sa sortie. Je préférerais qu’il soit possible de vraiment terminer le jeu.