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mercredi, décembre 10, 2025

Un historien japonais défie Mount & Blade : son immense jeu de rôle médiéval débarque sur Steam

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Le sandbox médiéval complexe d’un ancien développeur cyberpunk sort cette semaine. Nous résumons ce qui rend cette simulation si particulière.

Si vous ne voulez pas être pris par la main dans les jeux de rôle, mais recherchez plutôt une liberté totale et un véritable bac à sable, vous ne pouvez pas passer à côté de noms tels que Mount & Blade ou Kenshi.

C’est exactement dans cette veine que s’inscrit un nouveau titre qui sera lancé demain, le 10 décembre 2025, en accès anticipé sur Steam. The End of History (vers le jeu sur Steam) promet un mélange complexe de grande stratégie, de jeu de rôle et de simulation. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est de savoir qui se cache derrière ce projet : un développeur qui a précédemment travaillé sur l’un des plus grands jeux de rôle de ces dernières années.

De graphiste environnement chez Cyberpunk à développeur solo

Derrière le nom du studio Tatamibeya se cache Hiroshi Sakakibara, un Japonais vivant en Pologne. Son parcours est assez inhabituel pour un tel projet, mais très prometteur. Avant de se lancer dans l’industrie du jeu vidéo, Sakakibara a étudié l’histoire occidentale et mené des recherches sur les ornements architecturaux en Tanzanie.

Dans l’industrie du jeu vidéo, il s’est d’abord fait un nom en tant qu’artiste environnement et a notamment contribué à la conception de Cyberpunk 2077. Il a également prouvé sa capacité à créer une atmosphère avec ses propres titres indépendants Nostalgic Train (2018) et Faraway Train (2021).

Avec The End of History, il associe désormais sa fascination pour la création de mondes à son bagage historique.

Que fait-on exactement dans The End of History ?

Les captures d’écran font penser à Mount & Blade, mais en termes de gameplay, The End of History suit sa propre voie. Vous ne commencez pas en tant qu’élu, mais en tant que vagabond anonyme, une petite variable dans un immense monde simulé. Il n’y a pas de campagne narrative prédéfinie à suivre. Au lieu de cela, vous écrivez votre propre histoire à travers vos actions.

Le jeu vous plonge dans un monde féodal qui fonctionne de manière totalement autonome. Les PNJ ont leurs propres agendas, mènent des guerres, forgent des alliances ou meurent, que vous soyez présent ou non.

Et vous cherchez un rôle à jouer dans ce chaos :

  • Le marchand : vous voyagez de ville en ville, observez les fluctuations des prix et organisez la logistique. C’est là qu’intervient l’un des mécanismes les plus passionnants : la nourriture est une arme. Si vous achetez toutes les réserves d’une région, vous provoquez une famine. Cela réduit considérablement votre réputation, mais fait grimper les prix. En revanche, si vous livrez de la nourriture à des villages affamés, vous serez acclamé comme un sauveur. L’économie fait donc partie de la politique.
  • Le mercenaire et le général : le jeu combine un système de combat assez simple avec de la stratégie. Vous commandez des troupes, veillez aux formations et essayez de prendre l’ennemi à revers. Dans The End of History, le positionnement est plus important que les réflexes, car les attaques par derrière ou par le côté sont particulièrement puissantes.
  • L’intrigant : vous pouvez également gravir les échelons sans épée. Le jeu permet des interactions diplomatiques approfondies. Vous pouvez devenir vassal, déstabiliser des empires de l’intérieur ou, nouveauté depuis le lancement en accès anticipé, fonder vos propres nations indépendantes.

Ce qui sera une question de goût pour beaucoup d’entre vous : contrairement aux sandbox purement « fais ce que tu veux », il y a ici une menace en arrière-plan.

Le monde se dirige vers un « effondrement » inévitable, poussé par la haine et la division. Un obélisque mystérieux et ses fragments dispersés à travers le monde recèlent la sagesse qui pourrait peut-être mettre fin à cette décadence. Mais au final, c’est à vous de décider si vous voulez suivre cette méta-intrigue ou simplement regarder le monde brûler en tant que seigneur de guerre.

Technique, prix et feuille de route

The End of History sortira demain au prix de 28 dollars américains ; le prix en euros sera similaire. La phase d’accès anticipé est prévue pour durer six à douze mois.

Important pour les joueurs sur canapé et les propriétaires de Steam Deck : au lancement, le jeu ne prend en charge que la souris et le clavier. Selon Sakakibara, la prise en charge complète des manettes est une priorité absolue, mais elle nécessite une refonte complète des menus complexes et sera disponible ultérieurement.

De plus, le jeu n’est pour l’instant disponible qu’en anglais, japonais et chinois. Vous devez donc maîtriser l’une de ces langues pour comprendre les mécanismes complexes. La configuration système requise (au minimum GTX 1050 Ti) est en revanche modérée. Si vous avez envie d’un bac à sable qui mélange stratégie approfondie et jeu de rôle avec la liberté d’un Kenshi, la démo pourrait valoir le coup d’œil.

Michael
Michael
Âge : 24 ans Origine : Allemagne Loisirs : jeux, football, tennis de table Profession : éditeur en ligne, étudiant

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