Après seulement quelques parties, Arc Raiders a déprogrammé tous les instincts de notre expert en jeux de tir, Phil.
Depuis près de 30 ans, les jeux de tir multijoueurs sont mon univers de prédilection. Il en existe désormais un qui surpasse tous ceux auxquels j’ai joué jusqu’à présent, du moins sur un point : Arc Raiders fait soudainement de moi un véritable explorateur !
Dès ma toute première partie, le jour de la sortie d’Arc Raiders, je remarque immédiatement que cet univers est bien plus qu’une simple carte multijoueur sur laquelle je m’affronte avec d’autres joueurs.
Au lieu de cela, je découvre un petit monde ouvert tellement rempli de détails charmants, de mystères et d’événements énigmatiques que je n’ai plus envie de me battre pendant un certain temps.
Cela ne me ressemble pas du tout, mais soudain, j’ai beaucoup plus envie d’explorer.
Avant que la Terre ne tombe
Mon premier match commence sur un ancien champ de bataille. Je cours, fasciné, entre les restes carbonisés de monstres rouillés qui gisent comme des araignées géantes mortes. Apparemment, une bataille dramatique a eu lieu ici avec les Arc.
Je récupère quelques ressources dans les cratères et les épaves et réfléchis à ce qui a bien pu se passer ici. L’une des dernières batailles entre les humains et les machines s’est-elle déroulée ici avant que la surface de la Terre ne tombe aux mains des robots ?
Partout, je trébuche sur les vestiges mystérieux d’une époque révolue. Peu de temps après, j’escalade le corps inanimé d’un énorme char Arc qui émet un étrange bourdonnement. Ce monstre est-il encore en vie ? Puis-je l’activer ? Et si oui, dois-je vraiment le faire ?
Sur les traces du passé
Sur le toit, je trouve une trappe et la soulève à l’aide d’un pied-de-biche, mais le monstre d’acier récompense ma tentative d’effraction en m’embrasant soudainement.
Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée, mais c’était surprenant. Et d’une certaine manière, totalement fascinant !
Les Arc-Bots ne sont peut-être que des adversaires IA, mais leur attrait est presque magique. Que se passe-t-il en orbite, d’où semblent provenir bon nombre de ces machines mortelles ?
Et pourquoi les monstres Arc, hauts comme des immeubles, que j’aperçois régulièrement à l’horizon depuis le tutoriel, ne nous attaquent-ils pas ? Même le plus bien équipé des raiders ne représenterait certainement pas une menace sérieuse pour eux. Mais au lieu de cela, ils errent presque paisiblement tandis que nous livrons des combats acharnés contre leurs petits frères.
Alors que je réfléchis encore à ces questions, je tombe sur un campement abandonné. De petites cabanes soudées à partir de tôle ondulée, des éoliennes et même un petit puits témoignent de la façon dont les générations précédentes ont pu vivre ici avant que tous les survivants de l’invasion de l’Arc ne soient finalement contraints de se réfugier sous terre, au sens propre du terme.
Je suis soudainement très différent
Arc Raiders sait parfaitement tirer parti de ses cartes pour en faire plus qu’un simple décor. Ce sont des lieux qui semblent avoir une histoire et un passé, et qui recèlent d’anciens secrets.
Au lieu de se contenter de fournir une arène dans laquelle je dois chercher du butin et éliminer d’autres joueurs, Embark a construit un monde doté d’une âme et d’une identité. Un monde qui me dit : « Il y a plus que cela ici. Qui sait ce que tu découvriras derrière le prochain plafond ? »
Et soudain, je ne reconnais presque plus mon propre style de jeu. Je me sens comme un explorateur et j’abandonne mes instincts de tireur. Le meta-loadout actuellement en vogue ne m’intéresse pas. J’évite activement les confrontations. Je me fiche complètement de mon K/D.
Au lieu de cela, je me lance tour après tour dans Arc Raiders pour percer le mystère de cette idylle apocalyptique. Bravo, Arc Raiders.
